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Les races

Les chiens de traineau référencées au LOF

Les chiens de traîneau regroupent plusieurs races dont quatre sont reconnues au livre des origines français (LOF)

Le husky de Sibérie

Originaire de Sibérie, le husky vivait auprès du peuple Tchouktche , sur les rives artiques de la mer de béring. Ce peuple isolé a utilisé ce chien comme moyen de transport tout en améliorant continuellement la race en ne gardant que les meilleurs.

Selon une légende Tchouktche, le husky serait né d’un amour entre un loup et la lune : du loup, le husky en a l’apparence et la lune due au port de sa queue en forme de croissant de lune. Cette légende raconte que loups et huskies hurlent les soirs de pleine lune pour que cette dernière redescende.

Dans le langage des Tchouktches, husky veut dire enroué dû à l’aboiement particulier qu’ils ont.

Au début des années 1900, le husky arrive en Alaska grâce à des marchands russes, ils sont alors utilisés pour des courses d’attelage.

En 1925, une épidémie de diphtérie se déclare à Nome en Alaska. Le seul moyen d’acheminer le sérum était les chiens, c’est alors que se mettent en place des attelages de huskies qui se relaieront pour mener  à bien cette mission qui permit de sauver de nombreuses vies

Les premiers Huskies  apparaîtront  en France en 1970 .

 

Malamute d’Alaska

Le malamute tient son nom du peuple qui l’ utilisait: les Mahlemiuts. Ces chiens réunissaient des aptitudes au tractage des traîneaux, essentiel  au déplacement de ce peuple en hiver et donc à leur vie.

De part sa carrure, la plus imposante des chiens de traîneau qui lui permet de tirer de lourdes charges, le malamute est aussi appelé la locomotive des neiges.

Le groenlandais

Le groenlandais ou chien du Groenland, l’une des plus anciennes races de chien, nous vient des régions artiques. Utilisé par le peuple inuit, ce chien leur servait à se déplacer sur la banquise et pour aller chasser le phoque, indispensable à leur survie (manger et se vêtir )

Ce chien est le compromis idéal entre la puissance du malamute et la vitesse du husky et reste encore aujourd’hui le chien de traîneau par excellence.

Il est l’un des chiens le plus utilisé en expédition polaire.

Cette race, particulièrement brute de décoffrage comme on dit n’est pas à  mettre dans les mains de tous, fort  heureusement le groenlandais reste préservé de l’effet de mode contrairement au husky et est donc peu répandu sur notre territoire.

Le samoyède

Le samoyède nous vient de Russie et de Sibérie et vivait aux côtés du peuple samoyède éleveur de rennes. Ils  utilisaient ce chiens pour la chasse et comme gardien de leur troupeau de rennes.

Il fut utilisé comme chien de traîneau  dans les premières expéditions en région polaire car très résistant face aux températures extrêmes.

Ces chiens n’étaient pas toujours blancs comme aujourd’hui, ils avaient plusieurs couleurs de robe comme le husky, mais ce sont les samoyèdes de couleur blanche qui seront le plus introduit en Europe après les expéditions polaires et suite à cette sélection et des reproductions de spécimen blanc, cela a contribué à l’apparence du samoyède que l’on connaît aujourd’hui.

Les autres races non référencées au LOF

L’alaskan husky

L’alaskan n’a pas de standard, c’est une race créée par l’homme et est issue du croisement de Huskies avec des chiens indiens mais aussi avec des races européennes comme le lévrier, dans le seul but d’en faire un chien performant pour les courses de traîneaux à chiens.

Cette race est en évolution constante et le restera tant que l’homme sera à la recherche de chiens de plus en plus performants en course.

Aujourd’hui, il a envahi le monde des courses de chiens de  traîneau, l’homme délaisse peu à peu les purs  nordiques pour toujours plus de résultat.

L’esquimau canadien

Ce chien originaire du Canada est aussi appelé quimmiq, mot issu du langage inuit.

Cette race indigène reste rare et est surtout visible en Amérique du nord notamment au Nunavut où il est l’animal officiel.

Chien de sakhaline

Ces chiens ont été utilisés  par des Japonais lors d’une expédition en antarctique et rendue célèbre par une adaptation au cinéma dans le film Antarctica en 1983.

Les chiens de cette expédition furent livrés à eux mêmes après le départ de l’équipe humaine censée être relayée quelques jours plus tard, relai  qui ne se fera jamais. Un an après, deux hommes de cette équipe sont revenus à la base où ils avaient laissé les chiens et y retrouveront deux chiens Taro et Jiro tous  deux  frères et  nés   à la base en antarctique.

Les dépouilles de ces deux héros sont exposés dans des musées au Japon.